AVATAR: NOTRE PREMIER ENVAHISSEUR DE L'ESPACE
6.13.2009
En attendant des nouvelles du lancement, une petite anecdote. Je suis un peu en retard dans mes podcasts, ce qui fait que je viens d'écouter la diffusion des Années-Lumières datant du 29 mai dernier. Parmi les invités, Robert Thirsk, astronaute canadien qui fait présentement partie de l'équipage augmenté de la Station Spatiale Internationale. L'entrevue était évidemment passionnante, les questions abordées tout près de mes préoccupations quotidiennes (comment on se coupe les cheveux dans l'espace, le festin qui se prépare quand l'équipage de la mission STS-127 aura fini d'installer le module japonais, blabla... Non, quand même, c'était un peu plus sérieux!)
Parmi les sujets abordés, le travail auquel le docteur Thirsk se livrera une fois installé à bord de la station. Parce qu'évidemment, ces choses-là se font sérieusement et que la vie là-haut n'est pas un party de Formule 1 organisé par Guy Laliberté, n'est-ce pas. (J'avale encore difficilement quand je pense que ce monstre ira bientôt tout là-haut, mais la jalousie va bien finir par se résorber et je m'intéresserai éventuellement de plus en plus près à cette aventure malgré tout unique.) Il y a neuf expériences auxquelles le docteur va consacrer une partie de son temps. Vous pouvez trouver un résumé de chacune d'elles ici, ça vaut la peine car c'est plutôt intéressant. L'étude des colloïdes, la perception du haut et du bas, la formation des cristaux, les rayons neutroniques: tous des sujets fascinants, pour lesquels des scientifiques canadiens ou des équipes étrangères ont devisés des expériences rigoureuses qui génèreront, on peut l'espérer, de nouvelles connaissances scientifiques.
Une expérience plus que les autres à pourtant retenu mon attention: AVATAR. C'est futile, forcément, mais comment ne pas se laisser charmer par l'aventure: du haut de la station spatiale, le docteur Robert Thirsk va contrôler un petit robot sur roue qui évoluera dans une simulation du terrain martien, tout près de Montréal, à St-Hubert. Le robot tentera, avec l'assistance périodique de son maître extra-terrestre, de trouver une source de chaleur dissimulée sur le terrain, tout en construisant un relevé topographique. Bref, on simulera l'exploration de la planète rouge directement dans ma cour! Ou presque. Le but est sérieux: on veut développer des protocoles de communication machine-opérateur, en préparation de l'exploration réelle de Mars qui viendra bien un jour.
Avouez: s'il y a plus d'un pas entre cette expérience et la dévastation que pourraient causer des extra-terrestres téléguidant de gigantesques machines de guerre à la surface de la terre, on sent quand même que quelque chose a été franchi. Un envahisseur est parmi nous!
AVATAR.
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