SOUND & VISION: MGMT + FEVER RAY

6.27.2009


Couple of videos I'm glad I didn't miss. First, MGMT recently released a new video for their totally infectious Kids Oracular track. (I can't seem to get tired of this track. It's got all the qualities of bubblegum: chewy, spiritually pink, sticky after it's been with you for a while...) Anyway, the video stars I can't remember who, but that's not why you should watch it. What brings the whole thing together is the totally sick approach to baby vision. Rather twisted, maybe too much so. Also, not entirely certain that I approve of the crying baby. You gotta wonder how they kept the poor little thing crying for so long. Mind you, the monsters in the video were probably enough for that purpose. Still, some might feel this is not the proper way to use a baby in a video.

Also of note would be Fever Ray's track Triangle Walk. The newly released video mostly features shots of Karin Dreijer Andersson while she's singing, but the arty thing about it is that we never really see her in focus, it's just varied blurry shots and close-ups. Nothing in bad taste or unbecoming, exactly what I'd expect from this exceptional singer. I should write some more about Fever Ray in a latter post. It's probably my favorite album at the moment.

You'll find MGMT's video here. If you're interested, les Inrockuptibles is also showcasing some of the songs of their fortchcoming second album here. It's live, and it's way more rock. Who knows? Maybe the new album will be a very different direction than the first one. And if you're curious, I also found a cover of Kids Oracular by Weezer here. It doesn't feature the almost chiptune keyboard sounds of the original (really my favorite part), but Rivers Cuomo does a pretty good impression of the song. Not too sure that I approve of the Lady GaGa riff that's spliced in the middle, though.

As for Fever Ray's video, you'll find it here.

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SCIENCES EN VRAC

6.24.2009


Quelques unes des petites choses qui m'ont émerveillé récemment:

Ce n'est pas vraiment une nouveauté puisque c'est un résumé d'un article de la revue Nature de 2007, mais le blog Not Exactly Rocket Science souligne tout de même un méchanisme par lequel des organismes raccourcissent leur adn pour se libérer un peu du poids de leurs patrimoine génétique. Et quand je parle de poids, c'est de manière litérale: on parle d'une transformation qui permet de rapetisser les cellules, voir même de développer un trait particulièrement utile: le sang chaud! DINOSAURS PROVIDE CLUES ABOUT THE SHRUNKEN GENOMES OF BIRDS

On a aussi vu la semaine dernière les premiers balbutiements d'un nouveau téléscope spatial, puisque HERSHEL a ouvert les yeux sur l'univers et a trouvé que oui, il y avait de la lumière. Infra-rouge, de surcroît. HERSHEL GIVES GLIMPSE OF POWER

On a appris, et c'est un peu moins rassurant, que les niveaux actuels de CO2 dans l'atmosphère sont plus élevés qu'ils ne l'ont été depuis plus de deux millions d'années. Il semble que c'est par le biais d'analyse de planctons unicellulaires fossilisés qu'on ait réussi à remonter aussi loin dans le temps. Quant aux corollaires qu'on pourra tracer avec la crise actuelle, il faudra attendre un peu que la méthode soit utilisée pour remonter plus loins encore dans le temps. CO2 LEVELS HIGHEST IN TWO MILLION YEARS

Pour finir: l'énergie solaire est appelée à jouer un plus grand rôle dans l'avenir, avec la crise de l'énergie qui s'annonce. Aussi bien habituer vos enfants tout de suite. 6 IN 1 SOLAR ROBOT KIT

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SUPER MARIO SLIPPERS

6.21.2009


Voilà, je vous présente un des objets les plus précieux que je possède: ma paire de pantoufles favorite. Avouez qu'on les croquerait bien, ces petits champignons tout mignons. Mais ce qui rend la chose précieuse, c'est que ces jolies pantoufles m'ont été offertes par mon fils, lors d'une fête des pères, justement. Alors vous comprendrez bien que je ne veux pas les souiller de mes orteils, non plus que les laisser en pâture à mon féroce toutou: je ne sais pas si c'est le rouge vif, mais la perspicace bète est convaincue qu'il s'agit là d'une paire de jouets destinés à son usage destructif...

Bonne fête des pères.

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LES JOURNAUX DISENT-ILS TOUJOURS LA VÉRITÉ?

6.14.2009

Incroyable, cette histoire d'un jeune homme qui survit à sa rencontre avec une météorite? À vous d'en juger.

14-year-old hit by 30,000 mph space meteorite.

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AVATAR: NOTRE PREMIER ENVAHISSEUR DE L'ESPACE

6.13.2009


En attendant des nouvelles du lancement, une petite anecdote. Je suis un peu en retard dans mes podcasts, ce qui fait que je viens d'écouter la diffusion des Années-Lumières datant du 29 mai dernier. Parmi les invités, Robert Thirsk, astronaute canadien qui fait présentement partie de l'équipage augmenté de la Station Spatiale Internationale. L'entrevue était évidemment passionnante, les questions abordées tout près de mes préoccupations quotidiennes (comment on se coupe les cheveux dans l'espace, le festin qui se prépare quand l'équipage de la mission STS-127 aura fini d'installer le module japonais, blabla... Non, quand même, c'était un peu plus sérieux!)

Parmi les sujets abordés, le travail auquel le docteur Thirsk se livrera une fois installé à bord de la station. Parce qu'évidemment, ces choses-là se font sérieusement et que la vie là-haut n'est pas un party de Formule 1 organisé par Guy Laliberté, n'est-ce pas. (J'avale encore difficilement quand je pense que ce monstre ira bientôt tout là-haut, mais la jalousie va bien finir par se résorber et je m'intéresserai éventuellement de plus en plus près à cette aventure malgré tout unique.) Il y a neuf expériences auxquelles le docteur va consacrer une partie de son temps. Vous pouvez trouver un résumé de chacune d'elles ici, ça vaut la peine car c'est plutôt intéressant. L'étude des colloïdes, la perception du haut et du bas, la formation des cristaux, les rayons neutroniques: tous des sujets fascinants, pour lesquels des scientifiques canadiens ou des équipes étrangères ont devisés des expériences rigoureuses qui génèreront, on peut l'espérer, de nouvelles connaissances scientifiques.

Une expérience plus que les autres à pourtant retenu mon attention: AVATAR. C'est futile, forcément, mais comment ne pas se laisser charmer par l'aventure: du haut de la station spatiale, le docteur Robert Thirsk va contrôler un petit robot sur roue qui évoluera dans une simulation du terrain martien, tout près de Montréal, à St-Hubert. Le robot tentera, avec l'assistance périodique de son maître extra-terrestre, de trouver une source de chaleur dissimulée sur le terrain, tout en construisant un relevé topographique. Bref, on simulera l'exploration de la planète rouge directement dans ma cour! Ou presque. Le but est sérieux: on veut développer des protocoles de communication machine-opérateur, en préparation de l'exploration réelle de Mars qui viendra bien un jour.

Avouez: s'il y a plus d'un pas entre cette expérience et la dévastation que pourraient causer des extra-terrestres téléguidant de gigantesques machines de guerre à la surface de la terre, on sent quand même que quelque chose a été franchi. Un envahisseur est parmi nous!

AVATAR.

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STS-127 ON HOLD


C'est toujours avec anxiété qu'on suit les lancements de la navette spatiale. Après tout, le pire s'est déjà produit; le calcul est simple: aucune avancée scientifique ne vaut la perte de 7 vies simultanées. Alors on souhaite le mieux et on attend de savoir en se demandant comment c'est pour les familles de ces formidables héros, qui sont dans une attente beaucoup plus impliquée. On sort Apollo 13 de son boîtier et on se saoûle de Tom Hanks, l'incarnation parfaite d'un de ces personnages mythiques. Le lancement n'est pas pour aujourd'hui, d'après le Twitter de Mark Polansky. On a le temps d'écouter le film au complet.

Je sais bien que mon rêve de science-fiction, le space opéra qui me berce depuis la plus tendre enfance et qui par la Force ou le Warp me donne la mesure d'un empire imaginaire, est impossible. Les énergies requises pour déjouer les lois de la physique sont probablement trop vastes pour les moyens dont nous disposons; c'est notre échelle qui nous joue des tours. Vous comprenez, nos lentilles cornéennes faites de trous noirs et de gravitation appliquée nous permettent de voir les géants et de nous croire leurs égaux. Mais c'est une illusion d'optique; j'oserais une illusion relative: la vitesse de la lumière est impossible pour la matière dont nous avons la faiblesse et la forme.

Et pourtant... Ce rêve, des hommes et des femmes d'une bravoure inouïe nous font l'unique honneur de le rêver avec nous. Plus près des étoiles, plus loin de nos limites telluriques. Ces hommes et ces femmes sont les meilleurs d'entre nous, ils font reculer les limites de ce que l'on croyait possible. Ils inventent de nouvelles frontières à franchir.

Rendez-vous là-haut.

Lien (blog du lancement).

Raison du délai: une fuite d'hydrogène de la plateforme de lancement.

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ROCK-PAPER-SCISSORS: SPINAL TAP COVER GOES PAPERCRAFT

6.09.2009

I am obsessed by a question; maybe it's gnawed at you before: how much fun is fun? Is there a limited amount of fun in the world, and if I have too much of it, I'm stealing it from somebody else? (All right, I admit it: I stole this from Nurse Jackie, a very promising new show from Showtime...) What if I combine fun things together, how do I treat that in my fun index? Is the resulting fun the product of its separate parts, or is the first fun thing raised to the power of the second one?

Here's some fun on top of some more fun for y'all: according to Chart Attack, the forthcoming Spinal Tap album, BACK FROM THE DEAD, is wrapped in a fully unfoldable papercraft scene including all the members of the band. The pictures don't show as much as I'd like, but I'll be damned if I'm gonna get caught downloading that album when the package itself is worth the cost of entry. The staff of Chart Attack say it took'em a full 20 minutes to fold the thing. How much fun can that be? I gotta ask, because I'm not sure I can stand this much!

Spinal Tap's Ridiculous Album Artwork.

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SMOKING OUT THE INSURERS

6.08.2009

Cory Doctorow sur Boing Boing nous propose une étude fort intéressante sur le lien malsain existant entre les compagnies d'assurances du domaine de la santé et leurs investissements imposants dans l'industrie du tabac. Traduction libre d'un des co-auteurs de l'étude (David Himmelstein): "[On fait face à] l'approche combinée du vétérinaire doublé du taxidermiste: dans tous les cas, on récupère le chien." Ouch!

J'ai toujours dit que les assureurs étaient une force du mal. Il y en aurait qui adoreraient Cthulhu les fin de semaine, je n'en serais pas autrement surpris!

Health Insurers Invest Billions In Tobacco Stocks.

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DJ SPOOKY THAT SUBLIMINAL KID'S SONGS OF A DEAD DREAMER

6.07.2009

You probably remember this. It’s a warm summer evening. The sun has barely disappeared over the horizon but the heat is not taking a break yet: there’s still all the stored energy in every objects that needs to be radiated. You’re lying on a picnic table outside and it is busily heating your vertebraes. Somewehere close by in the parking lot, some kids in a car are listening to music: you know it’s hip hop because you can’t make out the rap, but the signature beats are leaving their imprint in your ears. About a hundred feet from where you’re lying, the local arena is opened: some sporting summer event is happening inside; you can hear the cheers that come and go, like the crowd is breathing in unison. There’s some cheerful organ music also, but you only get the echoes of it and it sounds somewhat dreary and ominous. Further still, an open space church is celebrating the evening mass: the sound system amplifies the litany that a transient priest has come to recite. You take it all in and it fits beautifully together, a perfect summer evening weaved into a tapestry of quantum sound strings.

If you don’t remember, maybe all you need is a sitting with Paul D. Miller AKA Dj Spooky That Subliminal Kid’s SONGS OF A DEAD DREAMER. Should shake those atavic memories awake.

This album has a special place in the evolution of ambient music. It’s one of the few landmark albums everyone should know about. It sits besides The KLF’s Chill Out, but I’ll reserve that one for another day. There’s Brian Eno: a lot of him is required listening. And there’s Dj Spooky.

Warp back to 1996. Nobody saw that coming. Washington DC is far from the cultural capitals of the world, and whatever happens in the music scene gets drowned by whatever happens on the national level: it is the presidential city par excellence, after all. So who’s listening to some obscure intellectual dj, who reads William Burroughs and Thomas Ligotti?

And then this album comes out. I remember the shock when I heard it the first time: back then, I was a huge fan of CBC’s Brave New Waves. Brent Bambury knew all about music, and he knew all about the music I liked, so I listened to his show with the blind trust of the faithful. One thing Bambury did that I especially loved was that he would always play a complete electronic album around 3 am. He’d present the artist at length, would expound on the meaning of the liner notes, and then let the music do the talking for an hour. Radio the way it should be done. So that night, he presented Paul D. Miller, and there was a lot of liner notes to read from (did I mention this dj is one heavily intellectual dude?). And then the intro to SONGS OF A DEAD DREAMER came on. I had never heard anything like that music: a strange mix of hip hop beats and snippets of more than a few genres, all heavily layered with studio effects, giving a sense of place to the whole, like you heard the reverb of an alien hall in some higher dimension. And the titles, suitably science-fictionesque for my pleasure, a dj after my heart (The Vengeance Of Galaxy 5, Hologrammic Dub, Anansi Abstrakt, all titles that would make great science fiction novels in their own right).

And the crowning moment of the album, the moment you know you will wait for anxiously every time you will listen to this album again: The Terran Invasion of Alpha Cantauri Year 2794. Another science fiction novel waiting to be written. But also a magnificent track: sounds vaguely reminiscent of a train station, heaving and humming slowly; suddenly, in the distance, Satie’s Gymnopédies costumed in the dubbest bass you can get an amp to sound. And then the beat starts. Bliss follows. Truly the high point of an otherwise plenty remarkable album.

I remember reading once about the american composer Charles Ives, that as a child he loved nothing more than to go on top of the church bell tower and listen to his father’s marching band, as other competing marching bands were going up and down nearby streets. The resulting cacophony was quite certainly formative to the musical ear of the composer. Listening to Paul D. Miller, we get the impression that he grew up in an appartment that was sandwiched between competing record stores, and that his very peculiar sound is the result. How lucky for us!

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MARILYN MANSON'S THE HIGH END OF LOW

6.04.2009

I have to say I specifically enjoy watching the BBC series WALKING WITH DINOSAURS. It’s got action, it’s got drama, it’s got endearing characters (giant and mysterious scaly things that went extinct some 65 million years ago: what’s not to like?), in short, it’s truly fascinating. And the WALKING WITH... series has more volumes than just the dinos: prehistoric mammals, mysterious giants from before the cretaceous, it’s a monster party for the cryptozoologist that sleeps in all of us (or some of us at least...).

I’m not sure in which of these volumes, but there is a particularly poignant scene that I vividly remember. I think the character was some sort of huge carnivorous mammal. It was on some sea shore, hunting, lonely. The narrator, with the dramatic tones only BBC narrators can muster, explained that this intrepid hunter was the last of its kind, about to become extinct. The climate of the planet was on the move, shifting in a way that was not favorable to this and other species. The animal, busily trying to break some sort of huge sea turtle, would never mate, for whatever life span it had left. Unbeknownst to itself: the very last one.

When I think of Marilyn Manson, I am reminded of that tragic mammal. For he is, after all, the last of his kind: theatrical glam rockers are a thing of the past, nearly extinct despite all their stage tricks. Dita Von Teese was maybe a mate for his very unique species, but he divorced her, and there’s no one else I can see who would have the genes to save that animal.

And when I listen to his latest album, THE HIGH END OF LOW, I am reminded of the sad scream of that nearly extinct mammal, all those millions of years ago.

His previous delivery had charmed me for its expressive, if somewhat childish, trailer-park-vampire sound. There was something almost hillbilly in the way the guitars wailed. Darkly so, and more grotesque than any of Manson’s previous offerings. I enjoyed that, it was a breath of fresh air in an otherwise progressively tedious discography. (THE GOLDEN AGE OF GROTESQUE and HOLY WOOD didn’t lack for interesting moments, but there was nothing that we hadn’t heard him sing before, and with more conviction.) This new album, with the return of Twiggy Ramirez on the guitar and Chris Vrenna of Tweaker fame on keyboards, gives us little more than a return to his previous heavy-electro-metal beats, an approach that is tired at best and that he doesn’t much renew beyond a few numbers that almost sound like outtakes from EAT ME, DRINK ME, only with more of the studio elements that created his biggest successes.

Don’t get me wrong. This is still some good shit. It’s always fun to watch our favorite techno-ghoul play shock-the-christians. How can I not smirk when I hear Marilyn singing: «Everyone will come, everyone will come to my funeral - To make sure that I stay dead»? It’s always fun to see the glam-rocker in action. He’s still doomed, condemned as a musical figure straight from a twentieth century that gets further and further away by the minute.

It may not be the album I wished for. But it’s the latest of a near extinct species. So it’s got archeological value as well!

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